Soirée à trois… Ou presque !
— On regarde quoi ce soir ?
Luc a posé la question d’un ton neutre, sans vraiment attendre de réponse. Mais Adeline, ce soir-là, n’était pas d’humeur pour un énième film de science-fiction ou une comédie gentille. Allongée sur le canapé, sa jambe nue posée sur celle de son amant, elle lui avait lancé un regard chargé de sous-entendus.
— Et si on regardait un film… un peu plus chaud ?
Luc avait souri, intrigué.
— Du genre très chaud ?
Elle avait glissé sa main entre ses cuisses, par-dessus son short, et répondu, voix basse :
— Du genre avec une fille qui en mange une autre, pendant qu’un mec la prend par-derrière…
Il n’avait pas attendu longtemps. Une recherche rapide, et voilà que l’écran s’illumine. Le titre est sans équivoque : Trois corps, un feu.
Dès les premières minutes, les corps s’enlacent, se cherchent, se donnent. Une brune s’agenouille devant une autre femme, l’embrasse d’abord avec tendresse, puis fait glisser ses lèvres vers son ventre, puis plus bas. Elle lape avec avidité, enroule sa langue sur son clitoris gonflé, s’y attarde, l’aspire, joue avec. Elle est douée. Très douée. Et pendant ce temps, un homme derrière elle la pénètre lentement, profondément, tenant ses hanches, l’observant se donner à deux.
Sur le canapé, Adeline ne bouge pas. Elle regarde, les joues rougies, les yeux brillants. Elle mouille déjà. Elle le sent. Sa culotte est humide, sa respiration s’est accélérée. Luc, lui, est silencieux. Mais sa main s’est posée sur sa cuisse nue, caresse lente, presque distraite, qui trahit son excitation.
Elle tourne la tête vers lui.
— Tu la veux, toi aussi ? La bouche d’une autre sur moi… pendant que tu me baises comme ça ?
Luc ne répond pas. Il se contente de glisser sa main entre ses jambes, trouve sa culotte trempée, la pousse de côté. Deux doigts en elle. Elle gémit, bassement. Elle se cambre, ouvre grand les cuisses.
— T’es trempée, putain…
— Tu veux pas savoir tout ce que je m’imagine…
Il déboutonne son jean d’une main, libère son sexe dur. Elle le regarde, mord sa lèvre. Puis elle descend, s’agenouille entre ses cuisses, attrape sa queue de la main et la lèche, lentement, langoureusement. Sa langue glisse tout autour du gland, puis le prend dans sa bouche. Elle aspire, fait des cercles avec sa langue, puis l’avale profondément, jusqu’à la gorge.
Luc grogne.
Elle l’avale encore, se frotte entre les jambes, gémit en le suçant.
Elle se retire un instant, un filet de salive liant ses lèvres à sa verge.
— Et si pendant que je te suce, elle me léchait le cul ? Tu l’imagines ? Sa langue sur moi, pendant que j’ai ta queue dans la bouche ?
Luc n’en peut plus. Il la fait basculer sur le canapé, l’attrape par les hanches, baisse son short et sa culotte d’un geste. Ses fesses sont nues, sa chatte dégoulinante.
Il se frotte contre elle, prend le temps de l’ouvrir avec ses doigts, de l’étirer un peu, puis il entre en elle d’un coup sec.
— Ah… oui ! Plus fort…
Il la pénètre avec rage, agrippant ses hanches, ses fesses qui claquent contre son bassin. Elle pousse des cris à chaque coup, se caresse furieusement en même temps. Elle mouille tellement qu’il glisse sans effort.
— Prends-moi comme une salope… Prétends qu’elle nous regarde, qu’elle se caresse en nous regardant baiser comme des bêtes…
Luc accélère encore. Son sexe tape contre son col, profond, puissant. Elle se cambre à l’extrême, s’ouvre toute entière à lui.
— Elle lèche mes seins… elle m’embrasse pendant que tu me prends… je veux ça… je veux jouir entre vous deux…
Son orgasme la prend par surprise. Elle se crispe, hurle presque, tremble de tout son corps pendant qu’il continue à la baiser, à l’emplir de tout son désir.
Luc sent sa jouissance monter. Il se retire au dernier moment, asperge ses fesses de son foutre brûlant, haletant, presque sonné.
Ils s’écroulent, l’un contre l’autre, collés, poisseux, heureux.
Le film touche à sa fin.
— Tu crois qu’un jour… on le fera vraiment ? souffle Adeline, encore essoufflée.
— Je crois que si tu continues à parler comme ça, je vais te reprendre tout de suite…
Elle sourit.
Et elle écarte déjà les cuisses.