Retour de course… et décharge brûlante
La porte du petit chalet en bois claque derrière toi. Tu viens de rentrer, vidé, lessivé, les jambes encore raides de ta course. Le souffle court, tu dégoulines de sueur, le t-shirt plaqué sur le torse, le short de trail collé aux cuisses. Tu me regardes à peine. Tes yeux brillent, crevés, mais habités par cette énergie brutale de l’effort. Tu lâches juste :
« Je vais me doucher. »
Je suis là. Assise sur le lit. Pieds nus, cuisses nues. Et je me lève. Je m’approche. Lentement. Je te barre le passage. Mon regard est fixe, mon corps tendu. Mes mains viennent se poser sur toi, sur ton torse encore brûlant. Le tissu est détrempé, poisseux, ça me plaît.
« Non. Tu te doucheras après. Je te veux sale. Je te veux comme ça. Transpirant. Encore chaud de ta course. »
Je tombe à genoux devant toi. Le parquet craque sous mes mouvements. Un geste sec, direct : je défais ton short. Il tombe à tes pieds. Et là, elle sort. Lourde. Épaissie par l’envie, déjà gonflée rien qu’à l’idée de ce qui va suivre. Je n’attends pas. Je l’attrape. Je la prends dans ma bouche.
Ce n’est pas doux. Ce n’est pas romantique. C’est cru. C’est animal. J’ai besoin de toi. Là. Maintenant. Je te suce avec une urgence presque indécente. Je m’étouffe presque, je bave, je m’en fous. J’aime ça. J’aime ton goût. Ta sueur. Ton odeur. Ton foutu corps d’homme qui revient de l’effort, gonflé d’adrénaline et de puissance.
Tu gémis. Tu me tiens la tête. Tu guides mes mouvements. Tu ne dis plus rien, tu respires fort, saccadé. Ta queue est dure. Tendue. Vivante. Je la veux toute. Jusqu’au fond. Et quand je sens que tu pourrais jouir là, maintenant, je me retire. Lentement. Juste pour t’arracher un soupir de frustration.
Je me relève. Je te fixe. Je baisse mon short. Rien dessous. Pas de culotte. Rien entre toi et moi.
Je me penche sur la table en bois brut, les mains bien à plat. Je me cambre. Mes fesses offertes. Ma chatte luisante, ouverte par le désir.
« Viens me remplir. Maintenant. »
Tu ne réfléchis même pas. Tu me prends. D’un coup. Brutal. Profond. Sec. Je pousse un cri. Le bois cogne sous mes mains. Tes coups sont rythmés, puissants, sans pitié. Tu me tiens par les hanches. Tu me tires contre toi, encore, encore. Je crie, je gémis, je t’insulte. Tu grognes, tu frappes mes fesses, tu m’envahis tout entière. Je suis ta chose. Ton prix après la bataille.
Tu jouis en moi. Fort. En râlant. En me tenant si fort que j’en ai les larmes aux yeux. Et moi, je me cambre encore plus. Pour te garder en moi jusqu’à la dernière goutte.
Et là seulement, je te laisse aller à la douche.
Mais pas plus de cinq minutes.
Parce qu’après… c’est moi qui monte sur toi.