Jeux de pouvoir !
Camille est allongée sur le lit, les poignets attachés au montant du lit avec sa propre écharpe en soie. Elle pourrait se débattre… mais elle ne le fait pas. Parce qu’elle adore ça.
Max est assis à côté d’elle, le regard brûlant de désir mais empreint d’une maîtrise cruelle. Il la dévore des yeux, traçant du bout des doigts une ligne invisible sur sa peau nue, effleurant la naissance de ses seins, descendant lentement sur son ventre. Il prend son temps, parce qu’il sait que ça la rend folle.
— Tu es si impatiente, murmure-t-il en laissant un sourire effleurer ses lèvres.
Elle le fusille du regard, mais il sait qu’elle est déjà au bord de la supplication. Son corps tendu sous lui le trahit.
Il laisse glisser sa main entre ses cuisses, frôle l’intérieur d’un effleurement à peine perceptible, juste assez pour la faire frémir… puis s’éloigne aussitôt.
— Max…
Sa voix tremble. Un mélange d’excitation et de frustration. Il sourit.
— Non.
Elle tente d’écarter davantage les jambes, de se soumettre à son toucher, mais il l’arrête, refermant sa main sur sa cuisse avec une poigne ferme.
— Tu ne reçois que ce que je décide de te donner.
Elle gémit d’impatience. Elle veut plus. Elle veut sentir ses doigts sur elle, en elle, elle veut qu’il la prenne sans attendre.
Mais il n’a jamais eu l’intention de lui céder aussi facilement.
Lentement, il se penche, effleurant son ventre de ses lèvres, déposant une traînée brûlante sur sa peau. Il descend encore, laisse sa langue tracer un chemin torturant vers son plaisir… et au moment où elle croit qu’il va enfin lui donner ce qu’elle attend, il s’arrête net.
Elle tente de se cambrer, de l’attirer à elle, mais ses liens la retiennent. Elle est piégée.
Max remonte lentement sur son corps, pressant son torse contre le sien, sentant sa poitrine se soulever sous l’effet de son souffle erratique.
— Dis-moi à quel point tu me veux.
Camille mord sa lèvre. Elle refuse de le supplier. Pas encore.
Il attrape son menton entre ses doigts, l’oblige à soutenir son regard.
— Tu crois pouvoir jouer à ça avec moi ?
Il plaque ses hanches contre elle, son désir dur et évident contre son bas-ventre, et un frisson incontrôlable la traverse. Il la veut autant qu’elle le veut. Mais il contrôle.
Elle ferme les yeux, sentant son souffle chaud caresser sa peau. Elle tente de bouger, mais il serre son poignet contre le lit, son autre main descendant lentement sur son corps fiévreux.
— Dis-le.
Il effleure enfin son point le plus sensible, du bout des doigts, juste une caresse, un frisson.
— J’ai besoin de toi.
Max sourit, satisfait.
— Bonne fille.
Cette fois, il ne la fait plus attendre. Ses doigts se font plus insistants, glissant entre ses cuisses, explorant, taquinant, exigeant. Camille se tend sous lui, incapable de retenir les gémissements qui s’échappent de ses lèvres.
— Regarde-moi, murmure-t-il.
Elle entrouvre les paupières, et il la fixe intensément, savourant le pouvoir qu’il exerce sur elle. Elle est à sa merci.
Puis il descend à nouveau, sa bouche se joignant à ses doigts, sa langue traçant des cercles délicieux sur sa peau brûlante. Il la pousse lentement, méthodiquement, jouant avec elle, l’amenant au bord du précipice… pour la retenir à chaque fois.
Camille halète, ses poignets s’agitant dans leurs liens.
— Max… s’il te plaît…
Il adore ce ton, ce murmure rauque, cette supplique qui le fait durcir encore plus.
— Encore, exige-t-il.
Elle n’a plus de fierté. Elle veut tout de lui.
— Prends-moi. Maintenant.
Alors il se redresse, défait rapidement son pantalon, et cette fois, il ne joue plus. Il se presse contre elle, l’embrasse avec une fougue brutale, leurs langues se cherchant, se réclamant.
Puis, il s’enfonce en elle d’un coup sec.
Un cri lui échappe, un mélange de plaisir et de soulagement, ses jambes s’enroulant aussitôt autour de sa taille, l’attirant plus profondément en elle.
Max grogne contre sa peau, son corps glissant contre le sien en un rythme à la fois lent et implacable.
— Tu es parfaite comme ça… soumise à moi.
Camille ne peut qu’acquiescer, complètement défaite sous son emprise. Chaque coup de rein l’envoie plus loin, chaque mouvement lui arrache des gémissements de plus en plus incontrôlables.
Il la pousse, la torture, la comble, jusqu’à ce qu’elle sente l’orgasme monter en elle, irrépressible, incontrôlable.
— Max… Je vais…
— Oui. Lâche-toi.
Il accélère, la maintenant fermement contre lui, l’amenant exactement là où il le veut… et quand elle explose enfin, c’est une déflagration, un cri rauque qui résonne dans la pièce.
Il ne tarde pas à la rejoindre, enfonçant son visage dans son cou alors qu’il se perd en elle dans un dernier coup de reins puissant.
Le silence retombe, lourd, leurs respirations saccadées se mêlant.
Max défait lentement ses liens, masse ses poignets rougis, puis l’attire contre lui, caressant ses cheveux avec douceur.
— J’aime quand tu obéis, souffle-t-il avec un sourire satisfait.
Camille rit doucement, nichant son visage contre son torse, encore frémissante.
— J’aime ça aussi.
Et elle sait déjà qu’il recommencera.