Juste avant de dire oui !

Juste avant de dire oui !

Je devais me marier dans deux heures.

Robe suspendue, make-up prêt, coiffeuse partie. J’étais encore en peignoir, tremblante, pas de stress… non. D’envie.

Thomas, mon futur mari, a toqué à la porte. Il avait « oublié ses boutons de manchette », qu’il a dit. Mensonge. Il est entré, refermé derrière lui, et m’a regardée comme s’il allait me bouffer. Il savait très bien ce qu’il faisait.

Je n’ai rien dit. Je l’ai laissé venir.

Il a posé ses mains sur mes hanches, a ouvert mon peignoir doucement. Pas un mot. Juste sa bouche sur mon cou, ses doigts qui descendaient. Il voulait goûter une dernière fois avant de signer, visiblement.

Puis Clémence est arrivée. Ma témoin. Ma meilleure amie. Et accessoirement, celle qui avait couché avec nous deux mois plus tôt après une soirée beaucoup trop arrosée. Elle est entrée, elle nous a vus… et elle a souri.

— Vous pouviez pas attendre le « oui » ?

Elle a fermé la porte.

Elle a fait glisser sa robe au sol. Pas de culotte. Juste ses seins fermes, ses tétons tendus. Elle m’a poussé doucement sur le lit, m’a écarté les jambes, et a commencé à me lécher lentement. Thomas regardait, bouche ouverte, main dans son pantalon.

Et là, Maxime est arrivé. Son témoin à lui. Celui qui m’a déjà fait jouir en deux minutes chrono dans les toilettes du bar à notre enterrement de vie de célibataire. Il a haussé un sourcil en voyant la scène.

— Sérieux ?

— Bon tu restes, tu regardes ou tu viens t’amuser avec nous ? j’ai dit.

Il a fermé la porte aussi.

Et voilà. Les quatre. Comme à la soirée, mais en plus tendu, plus réel. Pas un fantasme. Pas une erreur. Juste… une pulsion qu’on n’a pas freinée.

Clémence me suçait comme si elle cherchait mon âme avec sa langue. Thomas, derrière elle, la prenait à genoux, fort, brutal, sa main sur sa nuque. Elle gémissait contre moi, me faisait vibrer. Maxime me suçait un téton, sa main glissant entre mes fesses.

Je me suis cambrée. Je ne contrôlais plus rien. C’était sale, délicieux, interdit. Mais surtout terriblement vivant.

À un moment, j’ai attrapé la bite de Maxime, dure, tendue. Je l’ai guidée en moi, encore trempée de la langue de Clémence. Il est entré d’un coup. J’ai crié. Pas de douleur. Juste ce mélange de plaisir et de panique de faire un truc qu’on ne devrait pas.

Thomas m’a regardée, et il a souri.

— J’ai tellement envie de t’épouser, putain…

Clémence s’est glissée entre nous, ses doigts entre mes jambes pendant que Maxime me baisait fort. Thomas a pris ses seins dans sa bouche, puis son cul dans ses mains. Elle a chevauché sa bouche sans honte, criant son orgasme comme si elle célébrait le nôtre.

On était nus, emmêlés, dégoulinants de foutre et de champagne.

Quand Maxime a joui en moi, je l’ai senti jusque dans la gorge. Thomas est venu sur le ventre de Clémence. Elle s’en est badigeonnée les seins en riant.

C’était bestial. Sans filtre. Un pacte avant le grand engagement.

On est restés là, essoufflés, trempés, le lit sens dessus dessous.

Et puis j’ai regardé ma montre.

— Bordel… le traiteur doit arriver dans quelques minutes. Ma mère va flipper si elle me trouve nue tous les quatres.

Clémence s’est levée. A tiré une lingette. A essuyé son entrejambe avec nonchalance.

— Allez, les jeunes mariés. C’est l’heure de mettre vos déguisements de gens sages.

Thomas m’a embrassée. Il avait encore le goût de Clémence sur les lèvres. Maxime m’a filé un clin d’œil.

— Tu peux toujours dire non, tu sais.

J’ai souri.

— Je viens juste de dire oui. Trois fois même.

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