Salle de sport 

Salle de sport 

Je suis arrivée un peu en avance ce soir-là. La salle était déjà moite, saturée d’une odeur de gomme, de sueur et de sexe mal refoulé. Je portais une tenue bien ajustée : legging noir seconde peau, brassière fine, rien de plus. Juste ce qu’il fallait pour attirer l’attention… la tienne.

Tu es venu me saluer d’un simple « Salut », regard qui traîne à peine une seconde de trop sur mes hanches, sur mes seins moulés sous la matière élastique. Pas de flirt ouvert, non. Tu sais exactement ce que tu fais. Tu me guides vers un coin discret, tu me donnes deux trois consignes, et tu t’éloignes. Mais je sens ton regard sur moi.

Pendant le cours, tu fais le tour des élèves, tu hurles sur les mecs, tu encourages les nanas… mais à chaque passage près de moi, ton torse frôle mon épaule, ton souffle touche ma nuque, tes doigts viennent ajuster ma posture – ou caresser subtilement mes hanches, je ne sais plus très bien. Mon cœur bat. Mon sexe s’échauffe. Tu le sens.

Et après la séance, tu viens me chercher. Tu me proposes de m’étirer « tranquille » dans la salle du fond. Je dis oui. Tu refermes la porte. Tu la verrouilles.

Tu ne dis pas un mot. Tu t’approches. Tu me fais asseoir sur un tapis, tu me fais tendre les bras, m’incliner… mais tes mains se font trop fermes, trop possessives. Tu me redresses. Tu me plaques contre le mur. Et tu m’embrasses.

Pas un baiser doux. Non. Ta bouche se referme sur la mienne comme une prise, ta langue m’envahit. Et pendant que tu m’embrasses, tes mains déchirent presque ma brassière, la baissent brutalement. Tu exposes mes seins sans même demander. Tu les prends dans tes mains. Tu les lèches. Tu les mords. Fort. Je gémis, je me cambre, et déjà tu t’agenouilles devant moi.

Tu me baisses le legging d’un coup sec. Je n’ai pas de culotte. Tu souris. Et sans un mot, tu enfonces ton visage entre mes cuisses. Ta langue me lèche goulûment, comme un affamé. Tu m’ouvres avec tes doigts, tu m’aspire le clito, tu me lèches profond, tu gémis presque contre mon sexe trempé. Je m’appuie contre le mur, je perds pied. Tu continues. Tu me salis la chatte de ta bouche, tu me baves dessus, tu enfiles deux doigts en moi, tu les fais tourner, tu me fous en vrille.

Et quand je jouis en hurlant, secouée, tu restes collé à moi, comme pour me voler tout ce plaisir.

Mais tu ne t’arrêtes pas là.

Tu te lèves. Tu sors ta queue. Grosse, dure, veinée, tendue comme une arme. Tu me retournes. Tu me plaques contre le mur, le front appuyé au béton, les mains à plat, les jambes écartées. Et sans prévenir, tu me baises.

Un coup. Un seul. Brutal. Profond. Tu me défonces comme une chienne. Tu me tiens par les hanches, tu me tires vers toi, tu me pilonnes. Ta queue claque contre mon cul, tes couilles contre ma chatte trempée. Tu me craches des obscénités à l’oreille. Tu me baises fort, comme si tu voulais me casser.

Tu me tires les cheveux, tu me claques le cul. Je crie. Tu me prends sans ménagement, dans une cadence animale. Et moi, je te supplie d’aller plus fort. Tu veux me marquer, je le sais. Tu veux que je reparte avec ton odeur, ton foutre au fond du ventre.

Quand tu viens, c’est brutal. Tu grognes comme un fauve, tu plantes tes doigts dans ma chair, et tu me remplis. Ton sperme me coule entre les cuisses, je le sens glisser sur mes jambes, goutte après goutte, salissant le tapis noir de la salle.

Je reste là, haletante, tremblante, adossée au mur, mon legging à mi-cuisses, la chatte baveuse de ton foutre. Et toi, tu remets ton short comme si de rien n’était. Tu me lances un regard et tu dis juste :

« Vendredi, 19h30. »

Je serai là.

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