Un petit tour en ascenseur

Un petit tour en ascenseur

Le hall était plongé dans une lumière tamisée, l’atmosphère feutrée, presque étouffante. À cette heure-là, l’endroit était désert, tout comme l’ascenseur, dont la cabine se trouvait à une extrémité du vaste hall. Emma et Lucas se tenaient là, à quelques pas l’un de l’autre, mais l’espace semblait infiniment plus réduit sous l’intensité du regard qu’ils échangeaient.

Le bruit de leurs pas résonnait dans le silence, mais rien ne semblait plus important que cet instant suspendu entre eux. Emma croisa ses bras, son regard perçant fixant Lucas. “Alors, on y va ?” dit-elle, sa voix basse et provocante, les mots semblant frôler son oreille plus que sa bouche.

Lucas hocha la tête sans un mot, ses yeux se fixant sur ses lèvres avant de se diriger lentement vers le panneau de l’ascenseur. Mais au lieu d’appuyer immédiatement sur le bouton, il se rapprocha d’elle d’un pas décidé, sa présence devenant presque oppressante.

Elle le sentit avant même qu’il ne soit tout à fait là, une chaleur qui commençait à envahir l’air entre eux. “Quoi, tu as peur de monter seul ?” murmura-t-elle, sa main frôlant la sienne, comme un défi silencieux.

Son souffle se coucha sur sa peau, et Emma sentit un frisson monter en elle. Lucas la regarda, un sourire en coin, ses doigts effleurant l’intérieur de son poignet avec une lenteur exquise.

“Je n’ai jamais dit que j’avais peur, mais… je me demande si c’est vraiment ce que tu veux.”

Leurs corps étaient si proches qu’ils pouvaient presque sentir la chaleur de l’autre, mais pourtant, aucun d’eux ne faisait le premier pas. La tension montait, lourde, épaisse, à chaque seconde qui passait.

Finalement, Lucas se pencha légèrement, son visage si proche du sien qu’elle pouvait sentir son souffle chaud sur ses lèvres. “Tu as raison… il est peut-être temps d’y aller.”

Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, il appuya d’un geste brusque sur le bouton de l’ascenseur, mettant fin à cette tension insoutenable, mais un regard échangé suffisait à comprendre que le jeu venait de commencer.

La porte de l’ascenseur se referma enfin sur eux. Le déclic métallique résonna à peine qu’il la coinça contre le mur en métal d’un geste sec.

Ses mains agrippèrent ses hanches avec force et envie.
Il n’attendit aucun consentement supplémentaire : il savait qu’elle le voulait au moins autant que lui la désirait.
Elle haletait déjà, sentant l’excitation grimper à une vitesse indécente aux creux de ses reins.

Ses doigts glissèrent sous sa robe, remontant d’un geste impatient le tissu léger qui recouvrait à peine ses cuisses.
Juste un petit string en dentelle pour freiner son accès qu’il déchira sans effort et là voilà nue, offerte et déjà bien humide.
Il poussa un grognement dans son oreille, la main posée fermement contre ses jolies petites fesses.

— « Putain, t’es déjà bien trempée ma petite salo…»

Son sexe déjà bien dur poussait contre son bas ventre, insistant, brut.
Elle écarta instinctivement les cuisses, réclamant ce qu’il avait à lui donner.
Il tira sur son propre pantalon à la hâte, libérant enfin son sexe dur et gonflé, prêt à la posséder.

Sans préliminaire, il guida son gland contre ses lèvres humides et la pénétra d’un coup brutal.
Elle laissa échapper un cri étranglé, se cabrant sous la violence du choc.
Il ne lui laissa pas le temps de reprendre son souffle : il la pilonna sans ménagement, ses hanches claquant contre son bassin avec un bruit obscène.

Chaque va-et-vient était rapide, brutal, presque bestial.
Elle se cramponna à ses épaules, griffant sa peau, ses jambes entourant sa taille pour mieux le sentir aller de plus en plus profond.

— « Oui… plus fort… continue… ne t’arrête pas», gémit-elle à son oreille, la voix brisée par le plaisir.

Il accéléra, les coups de reins se faisant encore plus rudes, plus bruyants et plus intenses.
L’ascenseur vibrait, comme s’il allait s’effondrer sous l’intensité de leur baise effrénée.

Ses doigts se faufilèrent entre eux, pressant son clitoris sans douceur, l’écrasant contre son sexe qui la traversait encore et encore.
Son orgasme la frappa comme une décharge.
Elle hurla de plaisir, s’abandonnant complètement, ses muscles se contractant autour de lui de façon incontrôlable.

Il sentit son plaisir éclater contre lui, et cette sensation l’emporta dans sa propre jouissance.
Dans un dernier grognement rauque, il jouit à son tour en elle, déversant son sperme par à-coups profonds, crispé contre elle.

Pendant quelques secondes, ils restèrent là, pantelants, collés l’un à l’autre, suant, encore tremblants de l’intensité de ce qu’ils venaient de faire.

Le signal d’alerte de l’ascenseur retentit soudain, les arrachant à leur torpeur.
D’un geste rapide, il remit son pantalon, elle ajusta sa robe sans même prendre le temps de réessayer de mettre son string qu’il avait déchiré dans l’excitation du moment.

Les portes s’ouvrirent.
Un homme attendait, l’air surpris de les trouver là :  décoiffés, rouges, respirant fort.

Ils échangèrent un regard complice.
Et en passant devant lui, elle murmura d’une voix chaude, presque moqueuse :

— « Prochaine fois… on descend ensemble. »

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