Une parenthèse sensuelle en forêt : trois moments intimes à couper le souffle
C’était un de ces petits hôtels qu’on ne trouve qu’en s’éloignant de tout. Un peu rétro, un peu défraîchi, niché au cœur d’une forêt française, avec une piscine modeste, quelques transats, et ce silence… ce silence délicieux. Rien que la nature, la chaleur, et toi.
Tu étais allongé sur le lit, torse nu, haletant, encore brillant de sueur après ta course sur les sentiers. Tes jambes fines, musclées, tendues par l’effort, ton short de trail encore collé à ta peau. Tu avais fermé les yeux, mains sur le ventre, mais moi je n’avais qu’une envie : te goûter.
Je me suis glissée sur toi à califourchon, sans un mot. Tu as ouvert les yeux, surpris mais déjà prêt à te laisser faire.
— Tu ne veux pas te doucher avant ?
— Non. Je veux ton goût, là, tout de suite.
Mes lèvres se sont posées sur ton ventre, ta peau tiède sous ma langue. Je suis descendue lentement, jusqu’à faire glisser ton short sur tes cuisses, jusqu’à te libérer, toi, si tendu déjà. Tu m’as regardée, sans un mot, pendant que ma bouche t’enveloppait. Je te suçais lentement, profondément, savourant chaque centimètre, jouant avec ma langue, mes lèvres, mes dents parfois, juste un peu. Tu t’es cambré, tu as gémi. Tes mains sont venues se poser dans mes cheveux.
— Tu vas me rendre fou…
Je t’ai fait durer, tout en contrôle. Je voulais te faire monter, monter, et te retenir au bord. Juste là, sur le fil. Te frustrer un peu. Te faire supplier. Tu étais beau à regarder, haletant, les muscles tendus, la tête rejetée en arrière.
Je t’ai laissé là, au bord du gouffre, tremblant, à moitié fou. Et je me suis levée, tranquillement.
— Ce soir, c’est toi qui me devras un orgasme.
Un peu plus tard, on était seuls au bord de la piscine. L’eau tiède, la lumière dorée du soir, le clapotis discret, les oiseaux. J’avais enfilé une robe légère, sans rien dessous. Je me suis allongée sur un transat, jambes croisées, robe remontée un peu trop haut.
Tu m’as rejointe sans un mot. Tu as glissé tes mains sous le tissu, d’abord doucement, puis ta bouche s’est posée entre mes cuisses, là où j’étais déjà chaude pour toi.
— Tu veux que je me serve ?
— Prends tout.
Et tu as tout pris.
Ta langue a glissé sur moi, tes doigts sont venus m’ouvrir, m’explorer, m’envahir. Tu savais exactement comment faire. Comment me faire trembler, gémir, supplier. Tu as léché, aspiré, tourné, jusqu’à me faire jouir fort, là, au bord de la piscine, sans retenue. Ma main te serrait les cheveux, mes jambes entouraient ta tête, et toi, tu étais dévorant.
Quand je suis revenue à moi, tu t’es redressé, un sourire insolent au coin des lèvres.
— On est quittes, non ?
— Pas encore.
On a pris le chemin du restaurant en fin de soirée. Un petit sentier bordé par un ruisseau, les pierres sous nos pieds, les grenouilles qui coassaient au loin. La lumière était rose, dorée, irréelle. Tu marchais devant moi, et je regardais ton dos, ton corps si vif, ton short un peu trop serré.
Je t’ai rattrapé près d’une petite clairière, t’ai attiré contre un arbre, et t’ai embrassé avec faim.
— Ici ? Sérieusement ?
— Tu veux dire que tu n’y as pas pensé ?
Tu étais déjà dur. Ma robe s’est envolée autour de mes hanches, et je t’ai monté. Littéralement. Mes jambes autour de ta taille, ton sexe qui m’a pénétrée d’un coup, brut, profond. Je t’ai chevauché là, contre le tronc, les feuilles nous caressant, nos corps collés l’un à l’autre, moites, tremblants.
— J’ai envie de te sentir jouir en moi…
— Et moi, j’ai envie de te remplir.
On a joui ensemble, étouffant nos cris contre la peau de l’autre. Puis on a ri, essoufflés, ivres de plaisir et de liberté. On s’est rhabillés à moitié, les cheveux en bataille, le cœur battant fort.
Quand on est arrivés au restaurant, le serveur nous a salués avec un petit sourire en coin.
Il avait dû entendre le feu d’artifice.