A la recherche du Maître parfait

Clara effleure l’écran de son téléphone, son cœur battant plus fort à chaque nouveau profil qu’elle consulte. Depuis plusieurs mois, elle nourrit un fantasme qu’elle n’a jamais osé explorer : se soumettre. Elle veut ressentir la montée de l’adrénaline, le plaisir de l’abandon, être guidée par une main ferme et sûre.

Elle a essayé les relations classiques. Mais il lui manque toujours quelque chose. Une intensité. Un frisson. Un vrai dominant.

Un profil retient son attention. « Je ne brise pas. Je façonne. » Cette simple phrase la trouble. Son regard parcourt la photo d’un homme à l’air sûr de lui, au regard perçant. Alexandre.

Elle hésite à lui écrire. Puis, prise d’une impulsion, elle envoie un message.

Sa réponse est rapide. Directe. Il veut savoir ses limites, ses désirs, ce qu’elle accepte, ce qu’elle refuse. Il ne cherche pas à la séduire avec des artifices. Il veut la connaître dans ce qu’elle a de plus brut.

À chaque échange, elle sent son ventre se tordre d’impatience et de nervosité. Il a une emprise sur elle avant même de l’avoir touchée.

Un premier rendez-vous est fixé.

Clara pousse la porte du bar, le souffle court. Elle l’aperçoit tout de suite. Il n’a rien d’un garçon. Il est un homme, un vrai. Grand, sûr de lui, son regard ancré dans le sien comme s’il la possédait déjà.

Lorsqu’elle s’approche, il ne se lève pas immédiatement. Il l’observe. Il la dévore du regard, analysant chaque courbe, chaque mouvement.

Puis, il se lève lentement. Il est imposant. Son parfum boisé l’enveloppe alors qu’il se penche à son oreille.

— Es-tu prête à me suivre ?

Elle hoche la tête, incapable de parler.

Un sourire effleure ses lèvres. Il tend la main et pose sa paume sur sa nuque. Une prise ferme, possessive. Un premier contact. Il la guide dehors sans un mot, et elle le suit sans résistance.

Dans la voiture, l’air est chargé d’électricité. Alexandre conduit d’une main, l’autre posée sur sa cuisse nue sous sa robe.

— Tu es tendue, murmure-t-il.

Son pouce caresse doucement l’intérieur de sa cuisse, effleurant sa peau avec lenteur. Juste ça, et elle sent un feu prendre naissance entre ses jambes.

Lorsqu’ils arrivent chez lui, elle pénètre dans un intérieur élégant, sombre et épuré.

Il retire sa veste, l’observe un instant, puis lui donne son premier ordre.

— Déshabille-toi.

Sa voix est calme, mais il n’y a pas d’hésitation. Elle sait qu’il n’attend pas.

Un frisson la parcourt alors qu’elle descend la fermeture de sa robe. Le tissu glisse sur sa peau et tombe en silence à ses pieds. Elle reste en lingerie, sa poitrine soulevée par un souffle court.

Il s’approche, effleure son bras, descend jusqu’à sa main. Il la soulève doucement, l’attire contre lui. Son torse est chaud, solide, son parfum entêtant.

— Mets-toi à genoux.

Elle obéit. Ses genoux touchent le sol froid, un contraste troublant avec la chaleur qui pulse entre ses cuisses. Elle est trempée. L’excitation, l’anticipation, tout se mélange dans son ventre.

Alexandre défait lentement sa ceinture. Elle entend le cuir glisser contre le tissu. Son souffle s’accélère. Il ouvre son pantalon sans la quitter du regard.

Son érection tend le tissu de son boxer.

Il s’approche, pose une main dans ses cheveux, enroule une mèche autour de son doigt, puis tire légèrement pour l’obliger à lever la tête.

— Ouvre la bouche.

Elle obéit, ses lèvres s’entrouvrent, sa langue glisse sur sa lèvre inférieure.

Il sort son sexe, épais, dur. L’excitation la submerge.

— Prends-moi en bouche.

Sa voix est un ordre, un murmure d’acier qui traverse son ventre comme une onde brûlante.

Elle s’approche, ses lèvres effleurent sa peau tendue, sa langue en explore la texture.

Un gémissement grave s’échappe d’Alexandre lorsqu’elle avale enfin. Ses doigts se referment sur sa chevelure, guidant doucement ses mouvements.

Il la contrôle. Il la façonne.

Clara se laisse aller.

Elle n’a jamais été aussi humide de toute sa vie.