Curieuse de savoir si ma plume pouvait se transformer masculine

Curieuse de savoir si ma plume pouvait se transformer masculine, comme ce fantasme de me vêtir quelquefois en garçon,  voici ce qui arriva…

Douce amie

Lorsque elle fut devant moi, jeune femme frêle et timide ayant du grandir au fin fond d’ une province dont la première ville était à des kilomètres, une unique pensée traversa mon corps et ma tête ; envie d’elle.

Une envie que je ne sus même pas contenir tant cette image de douce fille perdue eut un effet puissant.

Moulée dans son pantalon de toile trop grand qui accentuait encore davantage sa silhouette si menue, la pâleur de son teint, ses petites taches de rousseurs sur le petit nez, sa bouche ourlée qui faisait une moue qui déclenchait tout simplement l’ envie de s’ y engouffrer, d’ être goûté, consumé lentement, encore et plus, ce regard réservé décrivant presque de la frayeur lorsqu’ il voyait un homme et qui par là même accélérait sa respiration, faisait monter et descendre la petite poitrine aux petits bouts pointus. Je vis alors devant moi des images brûlantes, presque sauvages et je me sentis prendre l’ âme d’ un maître qui n’ avait plus que pour obsession d’ initier la jeune vertue à tous les jeux du sexe. Cette timidité présentait un obstacle de plus, une envie de plus.

Je venais à craindre qu ‘elle ne prenne la fuite en l’ abordant. Il me fallait tout mon savoir si je voulais la faire mienne.

Elle ne s’ échappa pas lorsque je vins à elle. Je décidais donc d’ aller tout droit, je tentais de gagner du temps, si proche de moi elle était encore plus désirable.

– Bonjour, je ne suis pas de la région, y’ a-t-il un moyen de se rafraîchir quelque part ?

Une douce voix me répondit qu’ il y avait un café au village voisin. Pas une fois lors de cet échange, ses yeux se fixèrent dans les miens, elle me fuyait du regard.

– N’ ayez pas peur Mademoiselle, je ne désire rien de plus qu’ un bon verre bien frais.

– Je n’ ai pas peur Monsieur…

Il me fallut meubler, elle était peu causante…

– Vous ne me regardez pas lorsque je m’ adresse à vous…

Elle ne répondit pas plus, me jeta un regard furtif et je vis ses joues rosir délicieusement. Réprimant l’ envie de passer ma main virile sur ce rose naissant, je lui expliquai que je ne connaissais rien de la région ni comment me rendre à son fameux village, qu’ il me fallait m’ expliquer la route à prendre.

Contre toute attente, elle se proposa de m’ y guider en me disant << mais à pied, c’ est moins loin et moins difficile à expliquer. On peut emprunter ce petit chemin mais il faut laisser votre voiture ici, le chemin devient trop étroit en aval >>.

Trop heureux par cette proposition inattendue je continuais mon approche et tant-pis pour ma voiture, je la reprendrai plus tard.

Elle se mit à marcher devant moi, se retournant de temps en temps s’ assurant que je la suivais toujours. Je pus l’ observer à ma guise. Elle était fine, bon sang qu’ elle était fine. A chacun de ses pas je pouvais voir sa taille onduler dans le pantalon trop large, ses petites fesses d’ une cambrure adorable jouaient avec ravissement sous le tissu de toile. Les épaules un peu penchées vers l’ avant lui donnaient une allure encore plus frêle. Ses cheveux blonds attachés dévoilaient un cou fin que mes mains ne demandaient qu’ à caresser pour se glisser enfin vers cette poitrine qui m’ était cachée, que j’ avais envie de prendre à pleines mains ; elle se retourna et son mouvement écarta la petite blouse jusqu’ à la couleur plus foncée d’ un téton.

La vue subite fut insoutenable. Poussé par je ne sais quel diable je fis une enjambée et passais ma main sur l’ échancrure de la blouse.

Elle recula légèrement, j’ insistais, j’ avançais avec elle, ma main ne lâchait prise. Elle émit un gémissement dont je ne sus dire s’ il était suppliant ou de désir et mes doigts se firent un peu plus forts. Elle ne bougea pas mais ses yeux se fermèrent. D’ un doigt, j’ écartais les rebords de la blouse et impatient, je me glissais dessous, palpant enfin la peau douce. Je massais encore, jusqu’ à faire glisser le bout de mes doigts sur un téton demandant. Sous mon désir elle gardait les yeux fermés, ne bougeait pas. Entre caresse et habilité j’ écartais les dernières pressions du petit corsage et les deux seins dressés me reçurent de mes deux mains. De petits gémissements quittèrent la bouche ourlée et mes mains se mirent à pétrir la poitrine à volonté. Encore distante elle laissa quand même mes bras l’ approcher à moi par la taille et plaquant son ventre contre le mien je l’ embrassais, d’ un baiser chaud.

Elle gémit à nouveau, c’ est à cet instant que je l’ obligeais à passer ses bras autour de mon corps. L’ étreinte était serrée, elle s’ agrippa enfin…

Faisant sauter son bouton, sa fermeture, je glissais de sa bouche pour accompagner son pantalon jusqu’ à ses chevilles, je la déshabillais.

Enfin elle était libre, je la soulevais et la portais contre moi. Guidais sa main timide, lui demandant les gestes du chemin du désir, lui demandant de me couvrir d’une protection. Je décidais de la laisser faire. Et elle dépassa tout. Maladroite, elle faisait glisser le caoutchouc qui partit de travers, le rattrapa, poussa, serra, se défit autour du gland, elle le remonta et à bout de patience se mit à le pincer, d’ abord doucement, puis plus fermement, termina sur un doigté terrible, insoutenable…

Légère, elle s’ accrocha à mon cou, ma peau dure frottant sa joue rougissante, elle chercha enfin ma bouche, pour s’ apaiser.

<< Vous piquez avec vos poils >> murmura t – elle en gémissant de plaisir.
Léonore

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