Une chaude soirée
L’air était lourd ce soir-là, chargé de la chaleur étouffante d’un été qui semblait sans fin. Mathilde, épuisée après une longue journée, se détend sous une douche fraîche. L’eau glissait sur son corps, apaisant la tension accumulée au fil des jours. Soudain, un bruit sourd la fit sursauter. Par la fenêtre de la salle de bain, elle aperçut des lueurs rouges et bleues se refléter sur les murs. Intriguée, elle se pencha pour voir ce qui se passait et fut surprise de découvrir un camion de pompiers garé juste en bas de chez elle.
Elle n’eut pas le temps de réfléchir davantage qu’on frappa à la porte. Enroulée dans une simple serviette éponge, Mathilde se précipita pour ouvrir, le cœur battant à tout rompre. Sur le seuil se tenait un pompier, grand, avec une carrure imposante, son uniforme épousant parfaitement ses muscles. Ses yeux bleus perçants se posèrent sur elle, et un frisson lui parcourut l’échine.
« Bonsoir, mademoiselle », dit-il d’une voix grave et assurée. « Nous avons été alertés d’une possible fuite de gaz dans l’immeuble. Je dois vérifier votre appartement, par précaution. »
Légèrement déstabilisée par la présence de cet homme impressionnant, Mathilde s’écarta pour le laisser entrer. « Bien sûr, faites comme chez vous. »
Il entra dans l’appartement, tandis que Mathilde referma la porte derrière lui, consciente de la sensation de sa serviette contre sa peau nue. Elle le suivit du regard alors qu’il inspectait les lieux, ses yeux scrutant chaque recoin avec minutie.
Après avoir vérifié l’appartement, le pompier se tourna vers elle. « Tout semble en ordre ici, mais vous avez l’air tendue… Peut-être que je peux vous aider à vous détendre ? »
Il y avait dans sa voix une note qui ne laissait aucune place au doute. Mathilde mordilla sa lèvre inférieure, hésitant une fraction de seconde avant de répondre : « Peut-être bien… »
Un sourire en coin apparut sur son visage tandis qu’il s’avançait vers elle, réduisant la distance entre eux. Leurs regards se croisèrent, et l’électricité dans l’air était presque palpable. Mathilde sentit une chaleur monter en elle, une chaleur qui n’avait rien à voir avec la température extérieure.
« Vous êtes sûre que tout va bien ? » murmura-t-il, mais cette fois, le sous-entendu était clair, ses yeux rivés sur ses lèvres.
Sans un mot, Mathilde se hissa sur la pointe des pieds et laissa glisser sa serviette au sol. Elle se pressa contre lui, ses mains glissant sur le tissu rugueux de son uniforme, sentant les muscles tendus sous ses caresses. Leurs lèvres se trouvèrent dans un baiser brûlant, chargé de désir.
Il la souleva avec une facilité déconcertante, la plaquant contre le mur de la salle de bain. Le froid du carrelage contre son dos contrastait avec la chaleur de son corps contre le sien. Elle pouvait sentir la fermeté de son érection à travers le tissu de son pantalon, et cette sensation fit naître en elle une envie insatiable.
D’une main experte, il détacha sa ceinture et laissa tomber son pantalon, dévoilant sa queue dure. Mathilde, dans un élan de désir, le guida en elle avec une urgence désespérée. Il la pénétra d’un coup sec et profond, arrachant un gémissement de plaisir. Ses mouvements étaient d’abord lents et calculés, mais rapidement, ils devinrent plus intenses, plus puissants, alors que la passion s’emparait d’eux.
Leurs respirations se mêlaient dans un rythme effréné, chaque coup de rein la rapprochant un peu plus de l’orgasme. Mathilde s’accrochait à ses épaules, ses ongles s’enfonçant dans sa chair, tandis qu’il accélérait encore la cadence, la plaquant contre le mur avec une force qui ne faisait qu’attiser son plaisir.
Elle brûlait de l’intérieur, consumée par un désir ardent. Lorsqu’elle atteignit enfin l’orgasme, elle hurla de plaisir, son corps se contractant violemment autour du sien.
Essoufflé, il la tient contre lui encore un instant, savourant les derniers frissons de leur union. Lorsqu’il la relâcha doucement, Mathilde se sentait légère, euphorique, le cœur battant encore de cette expérience transcendante.
Ils se regardèrent un moment, un sourire complice flottant sur leurs lèvres. « J’espère que tu seras toujours là en cas d’urgence », souffla-t-elle, amusée.
« Crois-moi, je viendrai même s’il n’y en a pas », répondit-il avant de déposer un dernier baiser brûlant sur ses lèvres.
Ce n’était qu’une intervention parmi tant d’autres, mais pour Mathilde, cette nuit restera inoubliable, marquée par la passion et la chaleur d’un pompier qui savait exactement comment éteindre le feu… ou plutôt comment l’allumer.