Voyage en avion

Voyage en avion

Je suis arrivée la première à l’aéroport, encore un peu fébrile après le taxi. Le hall était bruyant, mais moi je n’entendais que cette impatience sourde qui battait au creux de mon ventre. Et puis je t’ai vu. Ton sac sur l’épaule, ton air fatigué, et ce petit sourire coupable qui n’appartient qu’à moi. Rien qu’en te voyant marcher vers moi, j’ai senti la chaleur monter entre mes cuisses.

Je t’ai pris la main aussitôt, comme si je n’avais pas le choix.
— Enfin…, ai-je soufflé contre toi.

On a traversé la sécurité, marché côte à côte, serrés l’un contre l’autre dès qu’on en avait l’occasion. Cette fugue, ce week-end volé, c’était notre façon à nous de respirer. Et j’avais déjà du mal à garder mes mains tranquilles.

Dans l’avion, on s’est installés tout au fond, côte à côte, à demi cachés. Quand j’ai tiré la petite couverture sur nos genoux, tu as compris immédiatement que je ne faisais pas ça pour me réchauffer.

J’ai posé mes doigts sur ta cuisse. Doucement d’abord. Puis un peu plus haut. Trop haut pour que ce soit innocent.

— Tu m’as manqué…, ai-je murmuré contre ton oreille.

Ta respiration a changé. Tu fixais devant toi comme si tu pouvais encore sauver les apparences. Tu ne pouvais pas.

Ma main a glissé sur la bosse dure sous ton pantalon. Je l’ai pressée. Un souffle t’a échappé. Tu étais déjà ailleurs, déjà avec moi.

Je me suis approchée de ton visage.
— J’ai envie de toi maintenant.

Je me suis penchée en avant, l’air de chercher quelque chose dans mon sac. En réalité, je me glissais entre ton genou et l’accoudoir, exactement où je voulais être. Mes doigts ont ouvert ta braguette en silence. Ton sexe a durci encore davantage dans ma main, chaud, lourd, impatient.

— Respire normalement…, ai-je soufflé sans relever la tête.

Je t’ai caressé lentement, en savourant ta tension, ton bassin qui tressautait malgré toi. Puis j’ai baissé la tête. Mes lèvres t’ont effleuré. Rien qu’un frôlement… et tu as tremblé.

Je t’ai pris dans ma bouche, lentement, profondément. Ta main a agrippé l’accoudoir, les jointures blanches. J’ai senti ton souffle se briser. Tu essayais de rester silencieux, mais ton corps me disait tout.

Je t’ai relâché une seconde, juste assez pour murmurer :
— Tu veux que je continue ? Parce que je n’ai aucune intention d’arrêter.

Je t’ai repris entre mes lèvres. Tu étais tendu, brûlant, prêt à tout perdre bien avant qu’on atteigne notre destination.

Quand je me suis redressée, tu étais à bout, et moi en feu. J’ai tiré doucement ta main, l’ai glissée sous ma robe, contre ma peau déjà chaude et humide.

— Maintenant…, ai-je chuchoté, la voix tremblante,
— c’est toi qui vas me rendre folle… jusqu’à l’atterrissage.

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1 réaction sur “ Voyage en avion ”

  1. predictions Réponse

    Hélas, si seulement mon souffle pouvait être aussi ample que celui de l’auteur pour décrire des escapades aériennes aussi… vibrantes ! Ce week-end volé ressemble à une leçon de passion à la première classe, loin des sièges de la sagesse. Mais attention, la chaleur monte, même pour les observateurs, car cette histoire donne envie de sortir ses propres cachets secrets. On apprend surtout que l’avion est le meilleur théâtre pour des scènes intimes, surtout quand on sait où placer sa main… et sa couverture ! Un détail qui prouve que l’amour ne prend jamais de pause, même à 30 000 pieds.

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