Soumis à adopter

Soumis à adopter

Je m’appelle Serge , j’ai 43 ans, et je suis soumis depuis toujours dans l’âme. J’ai essayé d’avoir des relations conventionnelles avec des femmes qui voulaient toujours un homme viril, qui assure, voire même macho ! Autant dire que c’était un rôle de composition car tout cela n’est pas dans ma nature profonde d’homme serviable, obéissant, docile qui a tant besoin d’être protégé.

Mon physique a fait illusion pendant des années auprès des femmes. Je mesure 1m85, je pèse 80 kgs, les cheveux noirs épais très courts, la barbe qui pousse vite, les yeux noirs, le corps musclé et solide, je tiens plus de la caricature de l’homme viril que de la petite chose fragile que je suis au fond de moi.

Ma situation financière les intéresse aussi, j’ai un poste haut placé à responsabilités et je gagne plus que bien ma vie. Cet aspect-là de la relation était celui qui me plaisait le plus. Je n’ai jamais été aussi heureux qu’auprès d’une femme vénale qui ne voyait en moi qu’une tirelire. Je me sentais enfin à a place, comme un moneyslave que j’ai toujours rêvé d’être.
Car, même si ces femmes ignoraient mes penchants soumis, elles me traitaient tout de même en objet : pompe à fric, sextoy pour assouvir leurs besoins, et basta, je n’existais pas plus que cela pour elles, et j’en étais ravi.

Mais tout cela ne ‘a pas suffi et j’en ai eu marre de faire semblant. Je me suis fait initier à la soumission par une prostituée qui me prenait 150 euros de l’heure. Je rêvais qu’elle m’en demande davantage, mais elle ne le faisait pas, et en tant que soumis, je ne pouvais pas lui dire.. alors, je l’ai suggéré, pendant nos séances, et elle a enfin augmenté les tarifs ! Le bon petit moneyslave misérable lui versait alors 300, 500, 700 euros, voire plus pour une heure de domination, et parfois juste pour la remercier d’exister et de faire de moi son esclave.

La première fois, elle m’a directement humilié, insulté, je bandais comme un fou, et elle m’a puni pour cette initiative malheureuse. Elle a bandé mon pénis comme un gros pansement et elle m’a appelé sa momie salope. J’étais honteux et très excité. Les insultes pleuvaient, elle me piétinait avec ses délicieux petits pieds, ses talons me pénétrant l’anus, hum, quel délice !

J’ai passé une année heureuse à enrichir cette professionnelle très expérimentée qui m’a permis de me familiariser avec l’attitude que je devrais avoir avec une maîtresse.

Puis je me suis inscrit sur un site pour adopter des hommes, ironie du sort. j’ai rempli mon profil en donnant le plus d’indices possibles pour une éventuelle dominatrice. Je savais qu’une vraie domina saurait reconnaître en moi la petite salope soumise que j’étais parmi ces mâles en rut.
J’ai donc indiqué que j’étais docile, humble, serviable, dévoué, obéissant, et dans mes lectures, j’ai mentionné le marquis de Sade, Sacher-Masochs, et dans ma recherche, j’ai insisté sur le caractère autoritaire de la femme recherchée.

Au bout d’une semaine pendant laquelle je me désespérais, j’ai enfin reçu un message ! Une femme m’avait contacté, elle me parlait de mes lectures et dans ses allusions, je me suis pris à espérer…alors, j’ai répondu à cette superbe femme blonde aux longs cheveux bouclés, yeux verts clairs, au visage doux et au regard dur, aux lèvres pulpeuses mais au pli sévère de la bouche.

Au bout de quelques messages, le miracle se produisit, mon ange était bel et bien le démon dont je rêvais qui m’entraînerait dans un océan de luxure soumise à sa disposition et à sa volonté farouche !

Je la vénérais, la complimentais, je lui confiais les frissons que je ressentais en la lisant, en imaginant les humiliations en sa présence, en imaginant à quel point j’allais devenir son esclave et tout faire pour la combler, l’émotion était intense, et elle l’est toujours dès qu’elle me sonne, et que j’apparais en soubrette, nue sous mon tablier, pour lui apporter ce qu’elle désire, faire son ménage et toutes les tâches possibles, lui ramener plein d’argent pour son plaisir en faisant la pute, ou toutes les choses dégradantes possibles.

Maintenant, lorsque je vais au travail sous mon déguisement d’homme en costume cravate, je porte fièrement une petite culotte que Madame a choisie, et des bas comme il lui plaît. Je suis sa petite chose et j’en suis fière, en appartenance, protégée par sa grandeur, et lui suis entièrement dévouée .

Désormais, ma vie a un vrai sens, et je suis moi-même, parcequ’elle a bien voulu m’adopter, un jour.

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