Moneyslaves

«  L’homme n’a pas ce qu’il veut, en échange de cet argent, mais ce qu’une dominatrice lui permet d’avoir, ce n’est pas une récompense, c’est une faveur » Une domina pro

Je m’appelle Flavien et j’aimerais vous raconter comment j’aime satisfaire mes maîtresses en étant leur pute à fric. J’aime avoir des moyens de pression qui pèsent sur ma personne, ma réputation, mon compte en banque, on appelle cela le chantage consenti. Cela m’excite follement. Il faut tomber sur la bonne personne, une domina pro idéalement. J’ai même entendu parler de soumis qui laissaient un contrôle total à la domina : Aux réseaux sociaux, compte bancaire etc par le biais d’une application sur leur téléphone, d’autres se font démolir sur les réseaux sociaux, le principe est simple, la domina poste une information honteuse sur un soumis et à chaque commentaire ou like, le soumis doit lui payer un dollar, je peux vous dire que l’un d’eux a douillé … c’est aux États-Unis que ça se passe, en France, je ne sais pas trop si cela existe.
Il s’agit de domination financière. C’est une pratique moins connue que d’autres sans doute, d’où mon intervention à travers ce témoignage. Je suis ce que l’on appelle un moneyslave.  Ma situation financière me permet de m’adonner à mon vice. Je suis chef d’une entreprise de taille moyenne qui fait de jolis bénéfices. Je ne suis pas marié et je n’ai pas d’enfants. J’ai 40 ans et je me sens bien dans ma peau. Je le fais en réel mais parfois au téléphone, le plaisir vient du fait « d’entretenir », de faire plaisir à l’hôtesse au bout du fil en payant la communication, parfois, elle nous ignore, c’est le comble de l’humiliation, c’est psychologique, extrêmement cérébral. C’est jouissif en un sens car frustrant, effrayant, cela me laisse dans un état fébrile. C’est très complexe à expliquer. La dominatrice n’y prend pas forcément de plaisir sexuel, c’est plus une jouissance vicieuse, elle nous ignore, se moque de nous, il y a un échange mais pas d’ordre intime.
Toutes les dominas ne sont pas douées à ce jeu. Il ne s’agit pas de prendre de l’argent sans rien faire, il faut alimenter le fantasme du soumis avec intelligence, sinon, ils ne reviennent pas. Elles sont souvent dominas à temps partiel, c’est un plus financier à côté d’un autre travail. Les meilleurs payeurs ne sont pas les plus fortunés, certains pourraient donner leur âme s’ils le pouvaient !
J’aime que la maîtresse qui me fait chanter soit charismatique et imaginative. Il y en a une qui officie sur le réseau, maîtresse Wanda, en conversations privées, elle aime faire payer les pigeons et elle s’y prend à la perfection, d’autres hôtesses sont aussi très douées ceci dit, j’ai déjà entendu un homme soumis rappeler plusieurs fois la même pour qu’elle soit comblée, « je paye bien maîtresse ? », il racontait aussi faire venir des escorts et les payer des sommes mirobolantes juste pour se faire défoncer et cracher à la figure. Certains sont des moneyslaves (esclaves monétaires) qui s’ignorent …
J’ai vu des hommes entretenir des femmes, se faire humilier et sans aucune contrepartie sexuelle, soumis sans le vouloir, cela existe depuis très longtemps, combien de maris qui entretiennent leur femme capricieuse et volage sans aucune contrepartie, ni affective, ni sexuelle ? Il m’arrive d’accompagner une belle domina faire du shopping, je ne suis là que pour sortit la carte bleue, elle a carte blanche, je suis aussi là pour porter les paquets et lui masser et lécher les pieds quand elle a terminé de me ruiner.
Je suis le valet de Madame et cela me comble. J’entretiens aussi la wishlist (liste de vœux) de dominas sur internet. Elles mettent ce qu’elles veulent et moi je sors la CB pour leur offrir godes, robes,escarpins tous leurs caprices.  Le moneyslavering (esclavage monétaire) est à la mode et beaucoup de pseudos dominas tentent de surfer sur le créneau. Elles ne savent pas s’y prendre et manquent cruellement d’expérience et d’imagination. N’est pas MoneyMistress qui veut. Certaines sont devenues célèbres aux États-Unis. Elles y consacrent beaucoup de temps et d’énergie, c’est un réel investissement personnel, il faut créer un  vrai lien avec le soumis. J’espère vous avoir éclairé sur le sujet.

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