Bondage japonais érotique

Petit lexique en préambule pour non-initiés :

Shibari ou Kinkabu : Bondage japonais érotique

Semenawa : Art de la torture et de la punition par les cordes

Nawashi : Maître dans l’art d’attacher quelqu’un avec des cordes

Bondage : Toutes les pratiques d’attachement : latex, camisoles, minerves, scotch, menottes, cordes, et tout autre carcan…

A la base, c’est une pratique d’immobilisation ou de torture venant du Japon : le Semenawa, mais détournée dans le cadre de pratiques Sadomasochistes. C’est également une discipline artistique. Il existe des Maîtres en la matière. Le bondage, ou tout autre technique d’attachement doit être pratiquée de manière sécuritaire.

Impératifs pour éviter tout accident :

1) Le pratiquer sous surveillance, ne jamais laisser l’entravé seul
2) Utilisation d’un safe word qui permet de tout arrêter si souffrance ou inconfort.
3) Des ciseaux à portée de main pour couper la corde à tout moment
4) Garder libres impérativement ces 3 zones : le cou, l’aine et les aisselles

Le but n’est pas la souffrance, mais la jouissance, un dialogue entre les deux partenaires, une satisfaction esthétique.
Le dominant prend un pouvoir particulier sur le soumis.
Le fait d’être entravé donne des sensations très spéciales, sexuelles, mais pas que, c’est une manière pour la personne ligotée de perdre le contrôle.
Ma rencontre avec un Maître Shibari

Bonjour,

Je m’appelle Keiko et je suis une métisse franco-Japonaise.
J’ai fait des études de droit en France et j’occupe un poste à responsabilités dans le domaine juridique, j’ai une excellente situation socio-professionnelle et financière.
Je suis une bourgeoise Parisienne, je vis sous pression et j’ai beaucoup de désirs inassouvis. J’ai toujours été attirée par le bondage japonais : le Shibari ou Kinkabu.
Je voulais tester cette pratique depuis très longtemps. J’ai des besoins sexuels très particuliers. Je suis cérébrale et les relations sexuelles conventionnelles m’ennuient terriblement.
Physiquement, je suis fine, racée, j’ai de beaux et longs cheveux noirs de jais et des yeux verts. Ma poitrine est petite, mes tétons légèrement sombres sont très sensibles. Je suis souple. Mon corps est fait pour être attaché.
J’ai fait quelques recherches sur le sujet, je ne suis pas du genre à me lancer sans réfléchir et je suis contre toute pratique non sécuritaire.
Je cherchais le Maître de mes rêves, le Nawashi parfait. Un spécialiste du Shibari, mais aussi de la domination en règle générale. J’en ai trouvé un sur Paris.
Un expert en la matière, formé au Japon, il possède un charisme fou, une grande autorité naturelle et il pratique son art dans le respect de la femme, des normes d’hygiène et en toute sécurité.
Les dominants de foire, qui insultent à tout va, très peu pour moi. Je suis une femme distinguée et je voulais quelqu’un qui me ressemble.
Maître S s’est senti très inspiré par mon corps. Il m’a fait mettre nue, il est allé chercher une corde. C’est toute une préparation rituelle pour les rendre souples et douces. Nous avons convenu d’un safe word : Précieux. Je ne l’ai jamais utilisé en séance jusqu’ici.
J’ai exprimé mes désirs : Me faire attacher de la manière la plus complexe et esthétique possible et je voulais que la séance soit filmée.
Je porterai un loup en dentelle. Le Maître ne doit pas me pénétrer avec ses doigts, mais avec des objets pour me faire jouir.
Oui, je voulais avoir un orgasme en étant entravée. La relation dominant/soumis est basée sur la confiance mutuelle et le respect des limites de l’autre. Au final, c’est le dominant qui est au service du soumis. Son but ultime est faire accéder son soumis à la jouissance.
Il s’appliqua donc à m’attacher. Il était comme absent, affairé, un véritable artiste et je frissonnais de plaisir, je lubrifiais énormément. Il faisait cela avec une douceur et une force…
Ma peau laiteuse était légèrement rougie par endroits.
Quand il eu terminé, j’étais suspendue, magnifiée telle une Déesse.
Ma beauté n’a jamais autant été mise en valeur. Il me fit jouir avec un godemichet en verre, cet orgasme m’a chamboulée.
C’était grandiose. Je suis devenue une de ses fidèles…

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