Ma patiente adorée partie 2

Ma patiente adorée partie 2

Je la vois régulièrement. Parfois chez elle, parfois dans ma garçonnière, au-dessus de mon cabinet.

Nous avons une relation à part, nos rendez-vous sont comme des parenthèses enchantées et comme irréelles.

J’aime caresser ses cheveux blonds, longs, soyeux et son corps pulpeux. Sa peau est toujours si douce, si parfumée. Elle est pleine de vie et elle me fait du bien.

Elle me regarde toujours de la même façon, avec admiration et désir aussi, maintenant, je sais lire dans ses yeux. Et ils pétillent quand elle me regarde intensément dans les yeux. Quand je lui caresse la main, elle me regarde faire et sourit, j’aime nos préliminaires silencieux.

Parfois, je passe ma main dans son dos, et elle frissonne silencieusement.

Je suis serein. Même si elle a eu des hommes dans sa vie, de passage, même si elle vit maintenant avec son compagnon, je sais que j’ai une place privilégiée dans sa vie et que je serai toujours son amant.

Cela fait 22 ans maintenant que j’ai oublié mon écharpe chez elle, et qu’elle s’est donné à moi sans retenue.

Mes temps grisonnent, mais j’ai toujours une grande carcasse solide, et elle, elle a pris un peu de poids, ses seins sont plus lourds, elle a quelques petites rides mais rien n’a changé. Elle me fait rire, elle me fait dire des bêtises, elle me fait du bien, j’adore son intelligence et sa vivacité, sa profondeur, sa douceur, sa féminité, et elle, elle aime ma maladresse, mon caractère intransigeant, mes emportements, et ma douceur, ma sensualité.

Je suis assez directif, parfois, j’aime reprendre le contrôle, et elle, elle joue le jeu, elle fait semblant d’être soumise et que je suis son maître. Dans ces moments-là, on dirait qu’elle est sincère, et j’adore être autoritaire avec elle, lui donner des ordres.

Elle m’obéit alors en baissant la tête, elle lève les yeux vers moi, ses grands yeux verts et me dit d’une voix douce, que j’ai raison et qu’elle va faire ce que je dis.

Elle monte avant moi dans ma garçonnière, le temps que je termine mes consultations. Pendant ce temps, elle prépare un repas, se pomponne, et moi, je pense à elle, je l’imagine nue sous son tablier de cuisine, ou avec la belle lingerie fine dont elle a le secret.

J’ai du mal à me retenir de bander quand je pense à tout ça. Je me concentre. Puis je la rejoins, dans l’escalier, je retire ma cravate, ma veste, et elle m’accueille les bras ouverts.

Hier, avant de monter dans la garçonnière, elle m’a dit que la soirée allait être chaude, et elle s’est éclipsée en riant comme une gamine espiègle.

Je bandais en imaginant son petit corps nu et chaud contre le mien, j’étais tout excité et j’avais envie de la rejoindre, mais j’avais encore quelques patients à voir.

Entre deux consultations, je pensais à elle, je bandais, j’avais envie de me branler. Une heure trente de supplice…

Quand je suis montée, elle était en kimono, et elle m’a conduit vers une table de massage en baissant les yeux. Elle a dit que j’avais besoin de détente et je me suis allongé sur le ventre.

Elle a sorti des huiles de massage et m’a massé le dos, les bras, les fesses, les cuisses, je me détendais et en même temps, j’imaginais des choses érotiques et quand elle me parlait doucement, sa voix m’emmenait vers des délices excitants.

Elle m’a dit de me retourner, j’étais allongé sur le dos. Elle est montée sur la table en écartant les jambes puis elle m’a massé les épaules. Elle s’est redressée, et son kimono en satin noir tombait sur ses épaules. Elle a retiré la ceinture, et l’a retiré. Elle était nue, et s’est penchée pour me masser avec son corps, en me regardant dans les yeux avec son regard plein de désir qui me fait fondre.

Je sentais chaque miette de son corps contre le mien, ses cuisses contre les miennes, ses fesses sur mon ventre, ses seins sur mon torse, sa bouche dans mon cou…puis elle a introduit mon sexe en elle, faisant onduler son bassin en me regardant dans les yeux .

Le plaisir montait, j’avais très chaud d’une chaleur douce, et au moment de jouir en elle, elle a serré mon sexe en elle, l’emprisonnant dans sa chaleur et sa moiteur. J’ai joui profondément pendant qu’elle gémissait de plaisir, mes mains sur ses seins, et nous sommes restés comme ça à nous regarder.

Tout ce que je souhaite, c’est qu’elle me regarde comme ça encore longtemps

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