Le trophée 2

Le trophée 2

Ma jolie vendeuse est désormais assise dans sa voiture et elle s’apprête à rentrer chez-elle. Elle n’est pas encore totalement remise de ses émotions. Elle a dans la bouche un petit goût amer et salé et sa main tremble un peu au moment de démarrer le véhicule. Quelle aventure ! Elle se demande comment elle a pu agir ainsi, elle d’ordinaire si réservée ! Mais ses pensées ne sont pas un reproche, bien au contraire, mais plutôt un étonnement ravi d’avoir osé céder aux avances de ce mystérieux client, bien aidé par l’audace de ce dernier. Et elle espère déjà qu’il reviendra bientôt ! Et comme pour se donner du courage, elle se dit à voix haute :
• La prochaine fois, il n’aura pas besoin d’acheter ma culotte pour m’avoir moi, c’est promis !
C’est à ce moment-là qu’elle se rend compte qu’elle ne porte justement rien sous sa jupe. Elle n’a pas pensé à puiser dans le stock du magasin et puis à quoi bon, personne ne l’attend chez-elle. Et tout en roulant, cette pensée envahit son esprit petit à petit pour devenir une obsession. Elle commence à transpirer, elle frotte ses cuisses l’ une contre l’autre, même le levier de vitesse lui rappelle désormais un sexe en érection et elle ne peut s’empêcher d’écarter insensiblement les jambes tandis que son ventre se noue et qu’une douce chaleur envahit son bas ventre. Elle est étonnée de réagir ainsi, comme si cette aventure avait déclenché quelque chose en elle et avait fait sauter toutes les digues de ses réserves. Les derniers kilomètres jusqu’à son domicile sont une douce torture et elle se retient de ne pas se caresser dans le véhicule, de peur d’être surprise par des passants. Enfin, la voilà chez-elle. La porte de l’appartement est claquée, son sac à main et presque jeté à terre et au comble du désir et de l’excitation, n’ayant plus la force de s’allonger sur le lit ou sur le canapé, elle se laisse glisser pour se retrouver assise par terre contre la porte. Et c’est dans cette position, hagarde face au désir qui s’empare d’elle, qu’elle remonte sa jupe, écarte largement ses cuisses et se donne du bonheur en passant ses doigts le long de sa fente déjà trempée et de son clitoris en érection. Elle ferme les yeux et revoie la scène qui s’est déroulée il y a moins d’une heure à peine. Le sourire de cet homme et son sexe si apetissant, elle retrouve le gout de son sperme et son odeur et elle jouit violemment, les doigts plantés dans son vagin en se mordant les lèvres pour atténuer le son de ses gémissements.
Pour ma part, je n’ai pas été en reste. Une fois rentré chez-moi, je n’ai eu de cesse de profiter de mon trophée en l’admirant puis en le collant contre mon visage afin de retrouver l’odeur intime de ma belle vendeuse. J’ai aussi très envie de partager cette aventure avec quelqu’un et je téléphone donc à C. qui est une amie et surtout mon plan cul.
• Tu sais ce qui m’est arrivé ? Tu connais mon fantasme du magasin de lingerie ? Et bien je viens de le réaliser !
Et je lui raconte tout, dans les moindres détails. C. qui est très friande de ce genre de scénario, étant libertine et ayant elle-même travaillé dans la lingerie et le prêt-à-porter, m’écoute avec beaucoup d’attention et me connaissant bien, elle sait que je lui dis la vérité, que je n’invente rien. Elle me pose des questions et à l’intonation de sa voix et de sa respiration qui s’accélère, je comprends à mon grand bonheur que mon histoire lui plaît beaucoup. Cela ne fait que renforcer encore plus mon excitation et je commence à me masturber avec frénésie, mon trophée enroulé autour de mon sexe. Et de sa si jolie voix chantante et trainante qui fait mon bonheur, C. me fait le plus beau des compliments
• Je suis vraiment ravie pour toi, c’est génial d’avoir réussi à faire ça et ton récit est vraiment excitant tu sais ?
Ces derniers mots ont été prononcés comme dans un souffle, suivis de tendres gémissements. Nous voilà tous deux en train de nous caresser au téléphone et l’entendre ainsi se donner du plaisir finit de m’achever et dans un râle, je jouis intensément. Ce faisant, je souille de mon foutre mon joli trophée ! Je fais part à C. de mon désarroi. Il va falloir retourner au magasin afin de procéder à un nouvel « achat » ! C. me propose alors de m’accompagner !
• Ta petite vendeuse t’as fait de l’effet à ce que je vois, j’ai vraiment très envie de la rencontrer !
Et elle ponctue cette proposition de son petit rire si craquant et si désarmant, de telle sorte que je ne peux que me soumettre à son caprice. Car je ne peux rien refuser à C. ! Et elle rajoute
• Tu sais quoi, j’aime tellement ton histoire, qui est torride à souhait, que tu devrais la publier sur un blog érotique, tu aurais du succès
• Oui, c’est une bonne idée, pourquoi pas
• Mais oui, fais-le pour moi, j’adorerai pouvoir la relire tranquillement et j’ai déjà le titre de l’histoire, « Le trophée » !
• En attendant, je vais téléphoner au magasin de lingerie pour lui demander quand je peux passer, je ne sais pas quels sont ses horaires de travail. Je te tiens au courant.
Le lendemain matin, je téléphone au magasin en espérant tomber sur ma jolie vendeuse. Oui je reconnais sa voix à l’autre bout du fil !
• Bonjour, c’est moi qui vous ai acheté le string hier, j’espère que vous allez bien ?
• …..
• Vous êtes toujours là ?
• Oui, mais je ne peux pas trop vous parler, il y a des clients et ma collègue n’est pas loin
• Est-ce que je peux passer ce soir ? Je dois faire un nouvel… achat. En fait, hier soir en rentrant chez-moi…. Comment dire, j’étais tellement excité que je me suis caressé avec votre string en pensant à vous et malheureusement, je l’ai souillé en jouissant dessus, du coup je voudrais vous en racheter un autre.
• Oui… bien-sûr… Euh… venez après 18h00, ma collègue sera partie et je serai seule au magasin
• Vous êtes adorable, j’ai hâte de vous revoir, …dites-moi, comment vous êtes habillée ?
Elle baisse la voix
• Il fait chaud dans le magasin, je porte un débardeur à bretelles noir et un bermuda de la même couleur
• Et sous le bermuda ?
• Euh…. un string… blanc
• OK, vous allez retirer votre string, je veux que vous soyez nue sous votre bermuda toute la journée, comme ça vous allez penser à moi jusqu’à ce soir, vous pouvez faire ça ?
• ……
• Allo, vous êtes toujours là ?
• Oui…… je vais le faire, promis,
• Non, faites-le maintenant, enlevez-le !
• D’accord….
Je l’entends parler à sa collègue, la voix légèrement tremblante
• Je vais juste à la réserve, je suis avec un client au téléphone, je reviens, tu ne raccroches pas stp !
Elle s’isole dans une pièce où sont stockés des cartons et, le cœur battant, elle enlève son bermuda mais au moment de retirer le string, elle a un moment d’hésitation. Est-ce que je suis vraiment en train de faire cela ? Instinctivement, elle passe la main sous le tissu du string et elle se caresse doucement. Elle recommence alors à ressentir les mêmes sensations qu’hier dans son appartement et elle découvre avec stupeur qu’elle est excitée par le fait d’être ainsi dirigée par cette voix pleine d’autorité qui lui intime l’ordre de se déshabiller. Oui, c’est très agréable de lui obéir et elle retire donc le string pour le mettre dans son sac à main avant de remettre son bermuda. Cela ne va pas être facile de passer toute la journée ainsi, se dit-elle, mais quelle délicieuse sensation de se sentir toute nue et déjà offerte par avance ! Elle revient au téléphone et murmure
• Voilà, c’est fait, je l’ai retiré !
• Génial, à ce soir alors
Je raccroche très vite, la laissant sans doute désorientée. L’idée qu’elle va passer toute la journée dans cet état en attendant mon arrivée me plaît énormément ! Je rappelle C. pour lui demander si elle est dispo ce soir pour venir au magasin avec moi en lui racontant ce qui vient de se passer
• Bien sûr que je suis dispo ! Je ne veux pas rater ça ! On va lui faire une belle surprise à ta petite vendeuse. Je suis curieuse de voir si elle t’a obéie. Et tu sais quoi, tu vas pouvoir publier la suite de tes aventures sur le blog ?
• Ah ouais, bonne idée
• Oui et le titre sera : « Le trophée 2 » !
(à suivre)

1 réaction sur “ Le trophée 2 ”

  1. Louis Réponse

    Ça se voit que vous aimez écrire !
    C’est très bien fait, d’ailleurs !
    Vous êtes aussi bavarde que moi ( même plus)…
    On a hâte de connaître la suite !
    Si je publie un scénario,le lirez vous, vous aussi ?
    Bravo,en tout cas !
    J’aime votre façon d’écrire !
    Bonne journée !

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